mercredi 5 décembre 2007

Vie chrétienne et réussite professionnelle

Voilà un article que j'ai lu sur le site Journalchretien.net je le partage avec vous en espérant qu'il permettra à beaucoup de personnes de comprendre qu'il est possible de s'accomplir en faisant quelque chose qu'on aime tout en servant vraiment Dieu. Bonne lecture et félicitations KAKA.

KAKA, CHRETIEN ET BALLON D’OR !
dimanche 2 décembre 2007, par
Journalchretien.net
La bonne nouvelle du jour c’est que notre frère Kaká a remporté le 52e Ballon d’Or France Football, succèdant ainsi à Fabio Cannavaro au palmarès.


Le milieu de terrain brésilien de l’AC Milan Ricardo Izecson Dos Santos Leite dit Kaka a été sacré Ballon d’Or de football 2007. Cette récompense consacre le meilleur joueur de football de l’année. Kaka, de son vrai nom Ricardo Izecson dos Santos Leite, était le grand favori à la succession de Fabio Cannavaro pour le titre. Son talent, sa technique, son aisance et son génie ont largement contribué à la victoire du Milan AC l’an dernier en Ligue des Champions. Il avait survolé la compétition, terminant meilleur buteur avec 10 buts, et on voyait mal le ballon d’Or lui échapper cette année, une année sans Coupe du Monde ou championnat d’Euro, parce que Kaka, c’est la classe à l’état pur, des contrôles orientés magiques, des passes tranchantes, un plaisir évident, en chef d’orchestre du secteur offensif de son équipe.

En 2002, il n’était que réserviste quand le Brésil a soulevé sa 5e Coupe du Monde, laissant sur le terrain les stars que sont Ronaldo, Ronaldinho et Rivaldo. C’est en 2003 que l’Europe apprend à le connaître, quand il signe à Milan, en provenance de Sao Paulo. Après un titre dans le Calcio, il devient peu à peu titulaire au sein de la Seleçao, mais échouera en quart de finale du Mondial 2006. Il prend une revanche personnelle cette année, en raflant les récompenses.
Déjà joueur de l’année FIFpro, joueur européen de l’UEFA et maintenant ballon d’or, le photogénique Brésilien de 25 ans fuit les mondanités, mais doit déjà se préparer à être aussi désigné footballeur mondial de l’année par la FIFA.


Le milieu de terrain du Milan AC, star montante du football, n’hésite pas à proclamer sa foi et utilise son sport comme vecteur d’évangélisation. Son visage propre et son mode de vie sain ont séduit les annonceurs. Portrait.

« Oui, si Jésus me le demande, pour évangéliser davantage, je serais heureux d’arrêter ma carrière, de sacrifier le don que j’ai reçu de savoir jouer au football pour imiter la foi d’Abraham qui, lui, était prêt à immoler son fils Isaac. » Le Brésilien Ricardo Izecson dos Santos Leite, surnommé Kakà, 23 ans le 22 avril prochain, a les yeux qui brillent lorsqu’il parle de son Eglise et de sa foi. « Jésus occupe la première place dans ma vie », affirme-t-il. Confortablement calé dans un sofa blanc, Kakà cherche ses mots, scrute le ciel laiteux à travers la baie vitrée du centre d’entraînement du Milan AC, et accompagne d’un doux sourire la force de chacune de ses phrases : « Mon rôle est de prêcher, d’annoncer le Royaume du Christ et d’attendre qu’Il revienne. »
Le monde du football contaminé par la corruption, la superficialité et le matérialisme peut sembler inadapté à un homme qui a décidé de marcher sur le chemin étroit du christianisme. Toutefois, le milieu de terrain des Milanais est aussi conscient que l’extrême médiatisation de son sport est un puissant vecteur d’évangélisation : le 30 juin 2002, au soir de la finale mondiale remportée par le Brésil face à l’Allemagne (2-0) à Yokohama, il arborait fièrement un tee-shirt portant l’inscription « I belong to Jesus » (J’appartiens à Jésus).

Agenouillé, il avait prié en mondovision en compagnie de ses équipiers Edmilson et Lucio, eux aussi Athlètes du Christ. « Je veux que mon comportement, davantage que les discours, soit le meilleur témoignage possible de mes fermes convictions, dit-il. Dans les vestiaires, certains équipiers me demandent des prières et Andreï Chevtchenko aime me poser de nombreuses questions sur mon culte. »

Une main tendue vers les cieux, l’autre posée sur le cœur, Kakà dédie chacun de ses buts « au Créateur ». Les tifosi l’adorent. Au sens propre du terme. Mais le Brésilien refuse catégoriquement cette adulation, qu’il juge incompatible avec l’humilité requise par le christianisme : « Je parle avec les supporters, je pose pour une photo avec eux, mais j’essaie toujours de leur expliquer que je suis comme eux, un homme normal, avec ses joies et ses peines. »

Comment résiste-t-il aux tentations de la chair ? En Italie plus qu’ailleurs, le footballeur incarne l’idéal sexuel féminin. Le Brésilien affirme ses principes : « Aujourd’hui, les gens couchent les uns avec les autres sans même se connaître, déplore-t-il. La Bible explique qu’il doit exister un sentiment noble entre l’homme et la femme qui ont des relations sexuelles. Depuis deux ans je suis fiancé avec Caroline. Elle a 17 ans et vit encore au Brésil. Je veux suivre l’exemple de fidélité de mes parents qui sont mariés depuis vingt-trois ans. »

Beaucoup ont erronément attribué la foi profonde qui anime le Brésilien à un événement catastrophique de son existence. En octobre 2000, Ricardo, en vacances chez ses grands-parents, fut victime d’un grave accident : il se brisa la sixième vertèbre en heurtant le fond d’une piscine après une glissade sur un toboggan. « Cet épisode m’a certainement renforcé sur le plan spirituel, Dieu m’a aidé à guérir alors que je risquais d’être paralysé pour toujours sur une chaise roulante, mais ma foi remonte à mon enfance, j’ai grandi dans une famille évangélique et je me suis fait baptiser à l’âge de 12 ans », rappelle-t-il.

Il ne faut pas davantage chercher d’explication sociale à son zèle religieux. Kakà n’a jamais connu la pauvreté, il n’est pas issu des favelas de Rio de Janeiro. Fils d’un ingénieur et d’une enseignante, il est né à Brasilia puis sa famille a déménagé dans le quartier bourgeois de Morumbi à São Paulo. Il connaît le risque qui guette les riches, la parabole du chameau et du trou de l’aiguille lue maintes fois, mais vous répond qu’il « ne laissera jamais rien s’immiscer entre lui et Dieu ».

Son regard se perd encore dans le matelas de nuages lourds qui bouchent l’horizon. L’heure de l’entraînement approche mais Kakà semble ravi d’exposer ses croyances, avec conviction et respect. « Je consulte la Bible tous les jours, sourit-il. Caroline m’en a offert un exemplaire destiné à l’étude personnelle. En ce moment je lis la Genèse mais je préfère les Psaumes, le chapitre 23 est magnifique. » Sur l’autoradio de sa Chrysler, il écoute des cassettes de cantiques et de prières. Il ne fréquente pas les boîtes de nuit à la mode du Corso Como à Milan, parce qu’il avoue s’y sentir « mal à l’aise ». Son visage propre et son mode de vie sain ont séduit les annonceurs qui, selon le service marketing du Milan AC, sont des dizaines à lui proposer des contrats de sponsorisation.

Elu Oscar du Calcio en 2004, candidat au Ballon d’or 2005, le Brésilien se divertit sur les terrains sans oublier sa raison de vivre, son espérance eschatologique : « Har-Maguédon ? Jésus avait mis en garde ses disciples en annonçant qu’il y aurait des guerres et des rumeurs de guerres, des tremblements de terre dans un lieu après l’autre... mais qu’il ne fallait pas s’effrayer parce que ces choses doivent arriver, explique passionnément Kakà. Regardez autour de vous, observez attentivement les événements, je pense que nous nous sommes approchés de la Fin. »

1 commentaire:

Unknown a dit…

HELLo DANNY
ravi de savoir ke tu vas bien et ke ta foi est et demeure au bo fixe très belle article.
God bless you

Sandrine